Le « Petit Mish-Mash » est né de la rencontre entre l’accordéoniste tsigane Adrian Iordan, originaire de Bucarest, le joueur de cymbalum Mihai Trestian, concertiste formé au conservatoire de Chisinau (Moldavie) et la clarinettiste/flûtiste Marine Goldwaser, talentueuse musicienne de la nouvelle scène klezmer et initiatrice de cet ensemble.

Autour de l’épicentre des musiques klezmer et tziganes, qui semblent s’abreuver à cette même authenticité, là où le quotidien du village et du voyage, s’alliait constamment aux ressources de l’imaginaire, trois musiciens s’attèlent à une lecture inédite de ces répertoires ancestraux.
Les danses roumaines, fougueuses et enlevées, de la grande tradition des Lautaris, les bardes virtuoses tsiganes, répondent à d’anciennes mélodies klezmer transfigurées.  De cette mise en miroir découle une invitation au voyage musical à travers des paysages sonores revisités.
A mi-chemin entre les cultures roms tziganes et klezmer de Roumanie, en langue yiddish comme en langue roumaine, le mish-mash exprime l’idée de mélange.
Rassemblés autour de ces répertoires traditionnels, les trois musiciens puisent leur inspiration dans les racines ethniques et rituelles de ces musiques et s’intéressent à leurs identités multiples pour en proposer une interprétation moderne et inédite sans jamais dénaturer la richesse de cet héritage.
 

La création

Pour adultes et pour enfants
Sous une version adaptée spécialement, ce spectacle est fortement conseillé aussi à un public d’enfants et de scolaires.  

Le « Petit Mish-Mash », est un véritable petit théâtre musical nomade, délicat et raffiné.  Au fil des morceaux, se construit au sein d’un univers haut en couleur, l’enchantement d’un voyage onirique.
Nous voici à bord d’un petit train, traversant le Yiddishland et les terres de Moldavie. Avec humour et malice, au détour d’un morceau nous faisons escale à New-York ou Bucarest, dans ces villes de diasporas, débordantes de petites histoires liées à ces mondes juifs, tsiganes et moldaves où l’anecdote et la légende se côtoient.
Par l’intermédiaire d’un décor visuel et sonore, le récit se tisse en plusieurs langues et va se transformer en voyage dans le temps... Un temps que l'on va chercher à suspendre, à l'aide d'une flûte de berger au son magique … une manière de prendre un peu de recul sur notre drôle d'époque !